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Le guéridon : modeste et indispensable !



guéridon entre deux fauteuils, porteur d'une lampe allumée

Le guéridon : acteur de l’histoire

Sa naissance, d’abord, bien sûr… Il semble bien que le guéridon soit apparu au XVIIe siècle, sous Louis XIV, utilisé pour supporter un bougeoir en quelque coin plutôt reculé.
Rond, ou quelquefois ovale, il présente dès le début son unique pied central sculpté. Et l’époque étant particulièrement tournée vers la dorure, c’est le moins qu’on puisse dire, ce pied n’y échappe pas, pas plus qu’aux sculptures sophistiquées.

Au XVIIIe siècle, alors que règnent en France Louis XV, puis Louis XVI, la forme générale du guéridon se fait plus légère, de même que les pieds. Le plateau, parfois, adopte la marqueterie, ou la laque.

Restauration et Second Empire vont introduire le néoclassique, tout en gardant unr tendresse pour les styles passés, et en se permettant aussi une incursion vers le romantique. Bref, la période est compliquée !

On peut néanmoins retenir que ce petit meuble modeste a réussi, tout au long de l’histoire, à épouser les différents codes esthétiques, son aspect indispensable ayant toujours réussi à le préserver de l’oubli !

Le guéridon : acteur de la littérature

Le guéridon fait véritablement partie de la vie quotidienne presque intime. On le remarque très souvent dans les gravures ou tableaux, en léger retrait d’hommes fumants cigares, non loin de femmes papotant entre elles, dans leurs beaux atours…

Et il s’est fait acteur permanent dans les salons littéraires ! Disparus depuis l’après-guerre, ces salons ont animé la vie intellectuelle de leurs débats passionnés ou précieux. Et, dans le décor, là, portant un livre ou un manuscrit, qu’aperçoit-on ? Un guéridon, bien sûr !

Cinéma, Tour Eiffel… et maladies osseuses !

Et puis, glissant de la littérature au cinéma, il trouve un joli rôle dans « le fabuleux destin d’Amélie poulain », en 2001, dans lequel, avec son joli pied sculpté, il accompagne Amélie, dans sa recherche du propriétaire de la fameuse boîte à souvenirs… !

Et la tour Eiffel ?
Et bien, il se dit que Gustave Eiffel avait fait disposer des guéridons sur la plate-forme la plus haute de sa tour afin d’y déposer des jumelles, à l’intention des premiers visiteurs, pour qu’ils puissent découvrir Paris de tout là-haut, comme cela n’avait jamais été fait ! Mais, la rumeur dit que les jumelles avaient une fâcheuse tendance à disparaître ! Mais, bon… c’est une rumeur, et vous savez comme sont les gens… ! Toujours est-il que les fameux guéridons ne sont pas restés bien longtemps…

Et les maladies osseuses ?
J’y viens, avec Théodore Tronchin (1709–1781), qui poursuivait à l’époque des recherches sur ce type d’affection, détectant leur apparition dans la mauvaise position que les architectes maintenaient longtemps à leur table. Et voilà qu’il imagine un guéridon très particulier, avec un mécanisme permettant d’en régler la hauteur. Ceci s’est par la suite développé et complexifié encore sous le nom de guéridon, ou de table « à la Tronchin », évidemment !

guéridon avec mécanisme à la tronchain
Table “à la Tronchin” estampillée JACOB.D, © Thierry Martin / Anticstore

Aujourd’hui…

Aujourd’hui, il a conservé sa place, toujours modeste, et toujours indispensable, accompagnant silencieux et fidèle d’une vie paisible et ordonnée !
Peut-être attend-il patiemment l’arrivée d’un autre beau meuble, de l’un des meubles relookés que vous trouverez dans la boutique de mon site, boutique que, évidemment, je vous conseille de visiter assez régulièrement, puisqu’elle évolue sans cesse !

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